Cette famille sarthoise héberge une étudiante depuis 3 ans.
À Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), la famille Champroux adhère au dispositif d’hébergement chez l’habitant promu par l’association Le Flore Habitat Jeunes. Elle accueille environ deux semaines par mois Chloé Chausson, durant les périodes en entreprise de sa formation.
Dans la famille Champroux, il y a le père, Manuel, 40 ans, la mère, Hélène, 39 ans et leurs trois filles : Noéline, 14 ans, Apolline, 9 ans, et la petite dernière, Célestine, 4 ans. Toutes les cinq vivent dans leur charmant pavillon à Sablé-sur-Sarthe. Mais ils ne sont pas les seuls à y habiter. Ils partagent la maison avec Chloé Chausson, 18 ans.
Cette jeune fille de Luché-Pringé, près de La Flèche, les a rejoints il y a un peu plus de trois ans dans le cadre du dispositif d’hébergement chez l’habitant proposé par l’association Le Flore Habitat Jeunes, basée au Mans. Chloé vit chez les Champroux en moyenne deux semaines par mois, qui correspondent aux périodes en entreprise de sa formation dans le commerce en animalerie.
« Je suis en cours à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire) où je dors à l’internat mais je travaille chez Baobab à Sablé pour mes stages et maintenant mon apprentissage. Ce n’était pas possible pour moi de rester chez mes parents à Luché-Pringé et de faire le déplacement tous les jours », explique-t-elle. Ses parents se sont alors tournés vers Le Flore Habitat Jeunes. « C’était ça ou une caravane chez un tonton à Solesmes », sourit Chloé, qui a enchaîné bac pro puis BTS.
« Tout se fait naturellement »
L’association les a mis en relation avec Manuel et Hélène Champroux. Ce couple cherchait une façon d’utiliser la chambre avec salle de bains inoccupée au rez-de-chaussée. « On avait pensé à la louer sur Airbnb. Et puis, une amie nous a parlé du Flore. Ça correspondait mieux avec ce que l’on recherchait : créer du lien et rendre service », racontent Hélène, employée à la charcuterie La Jaluère, et Manuel, planificateur horaires à la SNCF.
Leurs attentes ont été largement comblées avec Chloé. « Ça s’est tout de suite très bien passé », rapportent les deux époux. Leur jeune hôte, qui avait déjà un petit frère, a, elle, gagné trois petites sœurs d’un coup. Arrivée à l’âge de 15 ans, elle a grandi en partie à leur côté et développé une jolie complicité avec les frangines Noéline, Apolline et Célestine.
« C’est un peu comme notre quatrième fille », sourient Hélène et Manuel. « Et eux comme ma deuxième famille », réagit Chloé. Entre la famille et la jeune fille, « tout se fait naturellement ». En plus de sa chambre avec salle d’eau, elle a son petit emplacement réservé dans le frigo. Elle s’organise à sa guise pour le petit-déjeuner et le déjeuner mais partage le dîner avec le reste de la maisonnée. Chloé participe aussi aux soirées jeux de société ou aux parties de badminton dans le jardin. Elle a même des petits paquets à son nom sous le sapin de Noël des Champroux.
« Elle fait aussi un peu de babysitting. Elle est mature et débrouillarde. Nous avons vraiment confiance en elle », glisse Hélène. Elle et son mari maintiennent aussi un contact avec les parents de Chloé. « Ils étaient là pour le tout premier rendez-vous. Et nous leur avons déjà rendu visite. C’est rassurant pour eux aussi », note Manuel.
Dans la famille Champroux, il y a le père, Manuel, 40 ans, la mère, Hélène, 39 ans et leurs trois filles : Noéline, 14 ans, Apolline, 9 ans, et la petite dernière, Célestine, 4 ans. Toutes les cinq vivent dans leur charmant pavillon à Sablé-sur-Sarthe. Mais ils ne sont pas les seuls à y habiter. Ils partagent la maison avec Chloé Chausson, 18 ans.
Cette jeune fille de Luché-Pringé, près de La Flèche, les a rejoints il y a un peu plus de trois ans dans le cadre du dispositif d’hébergement chez l’habitant proposé par l’association Le Flore Habitat Jeunes, basée au Mans. Chloé vit chez les Champroux en moyenne deux semaines par mois, qui correspondent aux périodes en entreprise de sa formation dans le commerce en animalerie.
« Je suis en cours à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire) où je dors à l’internat mais je travaille chez Baobab à Sablé pour mes stages et maintenant mon apprentissage. Ce n’était pas possible pour moi de rester chez mes parents à Luché-Pringé et de faire le déplacement tous les jours », explique-t-elle. Ses parents se sont alors tournés vers Le Flore Habitat Jeunes. « C’était ça ou une caravane chez un tonton à Solesmes », sourit Chloé, qui a enchaîné bac pro puis BTS.
« Tout se fait naturellement »
L’association les a mis en relation avec Manuel et Hélène Champroux. Ce couple cherchait une façon d’utiliser la chambre avec salle de bains inoccupée au rez-de-chaussée. « On avait pensé à la louer sur Airbnb. Et puis, une amie nous a parlé du Flore. Ça correspondait mieux avec ce que l’on recherchait : créer du lien et rendre service », racontent Hélène, employée à la charcuterie La Jaluère, et Manuel, planificateur horaires à la SNCF.Leurs attentes ont été largement comblées avec Chloé. « Ça s’est tout de suite très bien passé », rapportent les deux époux. Leur jeune hôte, qui avait déjà un petit frère, a, elle, gagné trois petites sœurs d’un coup. Arrivée à l’âge de 15 ans, elle a grandi en partie à leur côté et développé une jolie complicité avec les frangines Noéline, Apolline et Célestine.
« C’est un peu comme notre quatrième fille », sourient Hélène et Manuel. « Et eux comme ma deuxième famille », réagit Chloé. Entre la famille et la jeune fille, « tout se fait naturellement ». En plus de sa chambre avec salle d’eau, elle a son petit emplacement réservé dans le frigo. Elle s’organise à sa guise pour le petit-déjeuner et le déjeuner mais partage le dîner avec le reste de la maisonnée. Chloé participe aussi aux soirées jeux de société ou aux parties de badminton dans le jardin. Elle a même des petits paquets à son nom sous le sapin de Noël des Champroux.
« Elle fait aussi un peu de babysitting. Elle est mature et débrouillarde. Nous avons vraiment confiance en elle », glisse Hélène. Elle et son mari maintiennent aussi un contact avec les parents de Chloé. « Ils étaient là pour le tout premier rendez-vous. Et nous leur avons déjà rendu visite. C’est rassurant pour eux aussi », note Manuel.
En échange de cet hébergement temporaire, Chloé verse au couple une somme qui équivaut à 15 € par nuit (17 en hiver) et 3 € pour le repas du soir. Sachant que ce loyer est plafonné à 250 € par mois (270 en hiver), quel que soit le nombre de nuitées. Sur chaque nuitée, un euro est reversé par l’hébergeur à l’association, dans la limite de 20 € par mois.
Un échange gagnant-gagnant dédié aux jeunes de 15 à 30 ans dont le concept est né à Châteaubriant (Loire-Atlantique) à la fin des années 2010 et qui existe dans le Pays sabolien depuis 2018. Hélène et Manuel y songent déjà pour leurs filles quand elles seront, à leur tour, en âge d’étudier un peu loin de la maison : « Ça pourrait être une solution au vu du prix des logements. »
Le Flore Habitat Jeunes en quelques chiffres
1 461 : comme le nombre de nuitées réalisées en 2022. C’est plus qu’en 2021 (1 010). Au total, 52 demandes de logements ont été effectuées auprès de l’association, contre 46 en 2021.
29 : comme le nombre de binômes hébergeur-hébergé créés en 2022 sur le territoire du Pays sabolien. C’est plus qu’en 2021 (20). Le dispositif se développe en Sarthe où d’autres communautés de communes s’y sont mises : Loué-Brûlon-Noyen, Pays fléchois, Sud Sarthe, Loir Lucé Bercé et L’Huisne sarthoise.
21 : comme l’âge moyen des jeunes accueillis en 2022. Le profil le plus représenté est celui des stagiaires en formation professionnelle (50 %), devant les salariés (25 %), les apprentis (21 %) et les services civiques (4 %). Ils viennent en majorité du département ou de la région. L’âge des hébergeurs adhérents varie, lui, de 32 à 84 ans.